La visite en compagnie de la propriétaire a montré comment des entreprises peuvent contribuer à la plantation d'arbres sur des terrains délaissés pour compenser les émissions de carbone fossile de leur activité et lutter contre le réchauffement climatique.
L'utilisation durable ultérieure du bois immobilisera du carbone selon un cycle vertueux de l’ordre du siècle s’agissant de chêne adapté à la station. Cet investissement à long terme est souvent hors de portée d’un propriétaire privé sans cet appui d’une entreprise qui contribuera à l’objectif de neutralité carbone de la France à l’horizon 2050.
Exploitée dans les règles de l’art contrôlées par une réglementation forestière depuis Colbert, la forêt assure un stockage bénéfique de carbone, de production d’oxygène tout en assurant une activité économique et de nombreuses aménités sociétales au bénéfice de 12,5 millions de franciliens
Quelques chiffres :
Potentiel Carbone de la forêt française
120 Mm3 / an de production utile de bois (soit un tiers des émissions françaises totales de gaz à effet de serre !)
70 Mm3/an sont prélevés pour l'industrie (40 Mm3) et pour l'énergie (30Mm3)
50 Mm3/an ne sont pas récoltés mais accroissent le volume sur pied et en partie la fixation de carbone dans l’humus.
Le bois + la biomasse ne représente que 7% des matières premières utilisées en France. C’était 30 % à la fin du XIXè siècle
Le bois énergie assure dans notre pays 46 % des énergies renouvelables, loin encore devant le photovoltaïque et l’éolien.
La production d’un kilowattheure de chauffage au bois génère neuf fois moins de CO2 qu’un kwh de chauffage au fioul, et cinq fois moins qu’un kwh de chauffage au gaz. La filière du bois énergie est un “amortisseur climatique” bas-carbone exceptionnel.
A raison de 5 a 10 t/ha/an de CO2 pour une forêt gérée en pleine croissance, la forêt française absorbe 12 % des émissions annuelles de gaz carbonique en France
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