Les petits patrons français détestent-ils vraiment les syndicats et les salariés ?

Intéressant d'écouter cette argumentation pour le développement du dialogue social dans les TPE (avec en toile de fond les opportunités commerciales des retraites supplémentaires, des complémentaires santé, des surcomplémentaires et autres avantages sociaux désocialisés) alors que les élections TPE (moins de 11) commencent fin novembre.

En 2021, le taux de participation des 5 millions de salariés des TPE n'a pas dépassé 3%. La direction général du travail avait financé les campagnes syndicales à hauteur de 4 millions d'euros. 28 € le vote au regard des 140 000 suffrages recueillis. Il faut investir pour recueillir peu de voix mais c'est un scrutin sur sigle qui donne l'occasion aux organisations syndicales de communiquer nationalement.

Pour gagner en efficacité sur le taux de participation, les syndicats de salariés ont tout intérêt à partager les enjeux du dialogue social avec les fédérations patronales qui accordent une place aux TPE et PME dans leur stratégie. Jusqu'à convaincre une part de leur adhérent patronaux a assurer la promotion du vote de leur salarié 😀De la convergence des intérêts...

Les Patrons Esclavagistes adorent La Main d’Oeuvre Immigrée Gratuite.

la france a le patronat le plus bête d’europe.

oui !

c'est staline qui condamne l'URSS en transformant les paysans russes en salariés d'usine est la france et en train de prendre le même chemin : elle ne s'en relèvera pas ...

il faut relire rousseau, jefferson, toquevilles , cai hesen, mitrany ...

J'ai géré les RH de plusieurs grandes collectivités locales et le dialogue social me laisse un souvenir mitigé : des syndicats qui se disent vouloir en coconstruction mais qui s'abstiennent sur les points qu'ils ont négocié, n'ont pas fait le deuil de la révolution, sont là pour ne pas bosser, ... C'est simple, soit les syndicalistes le sont à plein temps et ils sont dans des jeux d'acteurs non constructifs, soit ils le sont à temps partiel et ils n'ont pas les capacités à mener une négociation.
A titre plus personnel, je les ai vu dans des postures sur le malêtre mais quand il y avait un cas ou que j'avais besoin d'eux, il n'y avait plus personne.
Un indice : quand on commençait une réunion syndical, la durée était calée sur l'heure pour aller chercher les enfants à l'école. Que cela commence à 9H ou 14H, la fin est à 16h avec la même richesse des débats (peut être même meilleure en commençant à 14H).

A mon avis, dans les grosses entreprises, comme la Poste par exemple, il y a beaucoup d'embauches qui commencent très mal. Les CDI sont quasiment signés en passant, sans même que la direction soit présente, et aucun tour de terrain n'est fait pour que les gens sachent identifier les gens, leurs statuts, leurs missions et leurs outils. Ça prendrait peut-être une journée, mais n'est-ce pas un bon moyen de rester solidaires et responsables dans un travail en commun?
Je vois chaque jour les conséquences d'un sacrifice du relationnel au profit des routines, pantouflages et guéguerres installés. Ce n'est pas ça qui donne vie à un boulot...